![Virginie Komaniecki conteuse lors de son spectacle Les mots des serpents avec Thierry Renard au violoncelle](https://virginie-komaniecki.net/wp-content/uploads/2023/09/vignette-bebe-sans-cadre-1.jpg)
Un peu de chair pour faire danser les os
Il y a cette vieille posée au coin de la rue, qui râle, qui crache, et qui dit bonjour aux passants… Si tu t’assois à côté d’elle, tu peux voir ta vie défiler comme au cinéma en plein air. Fille, mère, amante, et drôles de Parques s’y croisent sur un fil, le temps d’une rencontre avec la mort et ses cycles de vie. Un temps de conte en chair à faire vibrer la corde sensible de l’intime à l’universel.
Un article
Article de Victor Cova Correa
pour le festival « Paroles de conteurs » sur l’île de Vassivière
« Cet aprèm j’étais in à l’off. Adri est venu me montrer le journal du jour.
J’étais littéralement hypnotisé par les paroles de la conteuse, subjugué par sa justesse, ému par sa poésie.
Quand Adri m’a mis le journal entre les mains c’était comme s’il m’avait secoué pour me réveiller d’un rêve profond, j’étais presqu’en colère comme un enfant qu’on réveille trop tôt pour l’emmener à l’école, alors qu’il était tellement heureux là-bas dans cet autre monde. Je crois que j’ai senti quelque chose de semblable à ce que sentent ces personnes que l’on ranime contre leur gré, tellement ils se sentaient bien dans les bras lumineux de Dame la Mort.
Justement, à l’ordre du jour une des plus intenses et belles versions de la Mort Marraine que j’ai pu entendre, et juste avant la Femme Squelette, sensuelle, une revenante marine.
La musicienne bien que polyvalente (elle joue du vélo, de la dame de cœur et de l’accordéon pendant le spectacle) reste discrète et bonne compagnonne de sa présence douce et dépourvue de tout excès d’ego.
La mer, la mère, l’amour et la mort toujours présentes dans la parole de la conteuse Virginie Komaniecki et de la musicienne Lucie Galibois qui finit le spectacle toute en larme, émue comme chacun d’entre nous dans le chapiteau de l’off rempli à en crever.
Les rapports entre la conteuse et sa musicienne sont honnêtes, généreux, un fil invisible les unit.
Trois vielles dames cultivent la rumeur et la médisance tout en tissant le fil de l’histoire, telles les Parques, les tricoteuses du destin dans la mythologie grecque.
Une bougie brûle sur scène, est-ce la flamme d’une vie ? De quelle vie ? De la vie de l’histoire ? De nos vies ?
Une Caméra tourne quelque part, action ! Scène 1, naître, scène 2, connaître, scène 3, reconnaître.
Parole entendue : La Femme Squelette se reconstitue devant nos yeux, nous la sentons, nous l’aimons, et la Mort aussi, oui, même la Mort nous finissons par l’aimer.
Mais le temps finit, la page est courte. La conteuse dit : Je voudrais tout vous raconter mais je n’ai qu’une heure…
Moi aussi je voudrais tout vous dire, mais la page se termine…
Coupez ! »
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Création 2011
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Écriture et récit
Virginie Komaniecki
Musique
Lucie Galibois
Mise en scène
Déborah Maurice
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Durée : 1h10
Pour adultes
et adolescents dès 12 ans
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Dossier complet
Vidéo – interview après spectacle
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